Venu d’Indochine, après Megève et Saint-Tropez, le TIGrr s’installe à Paris. Certains bars, certains restaurants sont plus que d’autres propices aux rencontres et à ces moments rares qui se transforment au fil du temps en précieux souvenirs. ECRIT PAR JEAN-PHILIPPE PEYNOT

Une couleur, une atmosphère, un parfum, un dessert, un éclat de rire se mêlent dans une alchimie qui semble ne pouvoir s’écrire dans aucune recette. On évoque alors la magie des lieux, comme si, plutôt qu’une recette, c’était une formule, peut-être magique, qui permettait d’attiser les sympathies et autres influences positives. Après Megève, après Saint-Tropez, le TIGrr vient s’installer au cœur de Paris, au carrefour de l’Odéon. Trois adresses prestigieuses pour les tanières du fascinant félin venu d’Indochine. Et pour chacune des tanières, le noir et l’or, partout jusque sur les jolies serviettes de table en lin, et les coussins qui invitent à s’installer confortablement dans le coin restaurant, ou près du bar : parce que le TIGrr est à la fois un bar, où l’on peut siroter son cocktail favori, et un restaurant, où sont servis des mets délicats, inspirés de la cuisine thaïe et vietnamienne.

Durant le jour, et jusqu’au bout de la nuit, le temps s’écoule doucement, au rythme de la musique, fauve et savamment choisie, au gré des humeurs du TIGrr. La musique, les gourmandises, les cocktails, le décor, les mille et une petites attentions ; et si la magie était le fait de quelques bons génies ? Et si l’âme du lieu tenait à celles de nos hôtes ? Si vous croisez Philippe Di Méo, qui a conçu le décor dans ses moindres détails, posant partout sa griffe, jusque sur les jolies baguettes estampillées du logo de l’éta- blissement ; si vous croisez Jérôme Foucaud, le chef d’orchestre de ce projet, ou encore leurs amis, le restaurateur Arnaud Duhem et le DJ Dan Adrien, vous comprendrez peut-être pourquoi tout était si parfait durant ce moment magique dans la tanière du TIGrr.

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